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Un peu d'histoire

Dans la Seigneurie de Sainte-Anne, propriété de John Evan Price, le territoire est couvert de belles forêts aux essences variées. Une faune diversifiée à beau pelage y habite. Les nombreux lacs et rivières regorgent de poissons de toutes sortes. Quelques colons qui, depuis quelques années, circulent déjà dans les hauts mauriciens à la recherche de terres arables, sont attirés par un coin de terre particulièrement propice à l’établissement d’une paroisse.

En 1867, année de la Confédération, un pionnier du nom de Pierre Ayotte atteint le lac des Chicots et décide de s’y fixer. Il établit sa demeure temporaire sur la rive sud du lac. Il vit là, de chasse et de pêche, en attendant de devenir propriétaire d’un lot et d’y défricher sa terre. En 1868, les frères Alfred, Charles et Aric Cloutier ainsi qu’Alfred et Joseph Rodrigue viennent se joindre à lui et partagent les ressources du territoire. À l’automne 1869, avec l’arrivée des frères Elzéar, Léon et Théophile Magnan, les colons prennent conscience qu’il leur faut défricher et organiser la vie en commun.

En juin 1871, un groupe de défricheurs et de maîtres-bûcherons vient grandir le nombre des premiers occupants. Ce sont Charles et Nazaire Audy, Joseph Aylwin, Joseph Bordeleau, Elie Chaillez, Casimir Gervais, Pierre Huot, Xavier Perron, Antoine Piché, Pierre et William Plamondon, Jules Tessier, Sébastien Trudel et Honoré Thibodeau. Beaucoup d’autres habitants des villages riverains du Saint-Laurent, Batiscan, Sainte-Anne et Champlain se joignent aux premiers colons pour s’aménager, à même la forêt primitive, un coin de terre bien à eux.

Fervents catholiques, même privés de voies carrossables, ils tiennent à suivre les rites catholiques. Chaque dimanche, levés avec le jour, ils parcourent des milles pour assister à la messe dans l’église de la paroisse voisine. On traverse le lac en chaland et, par la suite, on continue le voyage par les sentiers de la forêt.

Très tôt, l’idée d’une paroisse distincte germe dans l’esprit des premiers colons. En date du 29 octobre 1871, une première requête portant 40 signatures (six signatures et la croix (x) légendaire de ceux qui n’avaient pu signer) est expédiée à Sa Grandeur Mgr Louis-F. Laflèche, évêque des Trois-Rivières, par M. Moïse Proulx, curé de Saint-Tite :

« Que la distance de neuf milles que plusieurs d’entr’eux ont à parcourir pour se rendre à l’église de Saint-Tite où ils ont été desservis jusqu’à présent et les difficultés que leur présentent les chemins et les lacs qu’ils ont à traverser les mettent dans une grande gêne pour accomplir tous leurs devoirs de religion et sont autant de motifs qui leur font sentir vivement le besoin de former une paroisse à part; vos requérants supplient respectueusement Votre Grandeur de vouloir leur permettre d’ériger une chapelle sur la terre donnée par l’Honorable Price et d’ériger canoniquement en paroisse sous l’invocation de Saint Olivier le territoire ci-dessus mentionné. »

Le 15 mars 1873, Mgr L.-F. Laflèche décrétait l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Thècle, en l’honneur de cette vierge et martyre convertie par saint Paul au premier siècle de notre ère. L’érection civile date du 23 septembre 1874 et est officialisée dans la Gazette Officielle de Québec de 1874.

L’organisation de la paroisse prenait corps suite à l’élection du premier maire, M. Charles Audy et du secrétaire-trésorier, M. Théophile Magnan. La première séance municipale de la paroisse eut lieu le 22 février 1875 afin d’établir les règlements et autres procédures.

Les évènements marquants depuis la fondation

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1873 : L'érection canonique de la paroisse

Le 15 mars 1873, Mgr L.-F. Laflèche décrète l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Thècle. L’érection civile date du 23 septembre 1874.

1876 : La voirie gouvernementale aide les premiers habitants

En 1876, la voirie gouvernementale aide les premiers habitants à tracer les routes, à ouvrir les voies carrossables conduisant aux paroisses voisines.

1877 : Inauguration de la chapelle

Au printemps de 1877, eut lieu l’inauguration de la chapelle et, dès le 8 juillet se tint l’élection des marguilliers. Le 22 juillet, la première assemblée de la fabrique et la vente des bancs eurent lieu.

1878 : Inauguration de la commission scolaire de la paroisse

En 1878, on inaugure la commission scolaire de la paroisse. M. Charles Cloutier est nommé président et M. Théophile Magnan, secrétaire. Il en coûtait 0,05 $ par mois par enfant. Les deux institutrices sont : Mlle Sophie Trudel à l’école No. 1 et Mlle Adélaïde Vandal à l’école No. 2.

1879 : Premier bureau de poste

Théophile Magnan installe le premier bureau de poste en mai 1879. La paroisse comptait maintenant : une chapelle, un presbytère, un établissement de forge, un moulin à scie, un magasin général, une cordonnerie et un bureau de poste.

1886 : Construction du chemin de fer des Basses-Laurentides

En 1886, la construction du chemin de fer des Basses-Laurentides vient marquer l’histoire de Sainte-Thècle en brisant son isolement. Vers 1889, le « village de la gare » commence à se développer.

1895 : Déjà 1 349 âmes vivent à Sainte-Thècle

En 1895, vingt ans après son érection, Sainte-Thècle compte déjà 1 349 âmes. Sur ce total, on compte 256 chefs de famille et 174 cultivateurs.

1903 : L'arrivée du curé Masson et la construction de l'église

En 1903, en même temps qu’arrive le curé Masson, on commence la construction de l’église sur la « côte » terminée en 1905.

1909 : Le village est érigé en municipalité

Le 27 avril 1909, le village est érigé en municipalité. Sainte-Thècle compte maintenant deux maires, celui de la paroisse et celui du village.

1922 : Inauguration du système d'éclairage électrique

Le 5 août 1922, on inaugure le système d’éclairage électrique du village.

1928 : La Caisse Populaire arrive au village!

Le 6 mai 1928, on établit la Caisse Populaire.

1938 : Un cyclone se déchaîne!

Le 3 août 1938, un cyclone se déchaîne sur Sainte-Thècle et détruit les clochers de l’église.

1955 : Bénédiction du Collège Masson

Le 20 novembre 1955 a lieu la bénédiction du Collège Masson commencé le 17 août 1953. Ce sont les Frères de Saint-Gabriel qui ont la charge de l’enseignement.

1958 : Un nouveau couvent pour les Filles de Jésus

En 1958, un nouveau couvent est nécessaire pour les Filles de Jésus. En septembre 1960, les religieuses peuvent l’aménager.

1963 : L'hôtel de ville

L’hôtel de ville sur la rue Saint-Gabriel, maintenant la caserne incendie, date de 1963.

1969 : Aménagement du terrain de l'O.T.J.

En 1969, on aménage le terrain de l’O.T.J., actuellement le Parc Saint-Jean.

1979 : Un centre communautaire

En 1979, la municipalité achète l’école Aubin pour en faire un centre communautaire.

1989 : Une seule entité

Le 6 juillet 1989, la municipalité et la paroisse se fusionnent pour devenir une seule entité : la municipalité de Sainte-Thècle.

1998 : Un thèclois aux jeux olympiques de Nagano

En février 1998, Éric Bédard, natif de Sainte-Thècle, obtient 2 médailles aux Jeux Olympiques d’hiver de Nagano en patinage de vitesse, soit une médaille d’or sur relais 5000m et une médaille de bronze sur 1000m. Par la suite, il obtiendra une médaille d’or sur relais 5000m aux Jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002 et une médaille d’argent sur relais 5000m aux Jeux Olympiques de Turin en 2006.